Lyrics

Je ne sais ce qui me possède et me pousse à dire à voix haute Ni pour la pitié ni pour l'aide, ni comme on avouerait ses fautes Ce qui m'habite et qui m'obsède Ce qui m'habite et qui m'obsède Celui qui chante se torture, quels cris en moi quel animal Je tue ou quelle créature, au nom du bien au nom du mal Seuls le savent ceux qui se turent Seuls le savent ceux qui se turent Machado dort à Collioure, trois pas suffirent hors d'Espagne Que le ciel pour lui se fît lourd, il s'assit dans cette campagne Et ferma les yeux pour toujours Et ferma les yeux pour toujours Au-dessus des eaux et des plaines, au-dessus des toits des collines Un plain-chant monte à gorge pleine, est-ce vers l'étoile Hölderlin? Est-ce vers l'étoile Verlaine? Est-ce vers l'étoile Verlaine? Marlowe il te faut la taverne, non pour Faust mais pour y mourir Entre les tueurs qui te cernent de leurs poignards et de leurs rires À la lueur d'une lanterne À la lueur d'une lanterne Etoiles poussières de flammes, en Août qui tombez sur le sol Tout le ciel cette nuit proclame l'hécatombe des rossignols Mais que sait l'univers du drame Mais que sait l'univers du drame La souffrance enfante les songes, comme une ruche ses abeilles L'homme crie où son fer le ronge et sa plaie engendre un soleil Plus beau que les anciens mensonges Plus beau que les anciens mensonges Je ne sais ce qui me possède et me pousse à dire à voix haute Ni pour la pitié ni pour l'aide, ni comme on avouerait ses fautes Ce qui m'habite et qui m'obsède Ce qui m'habite et qui m'obsède
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